Les rives de la Cantia

SUR LES RIVES DE LA CANTIA – Créations portraits/paysages

Génése
Ce projet photographique fait suite à l’aventure « Monasteriolum », réalisée en 2010.
Le monde fantastique, associé au contexte historique, fait parti de mes sujets de prédilection.
« Monasteriolum » évoquait celui se trouvant dans l’hagiographie des Saints de notre territoire.
« Sur les rives de la Cantia », prolonge ce thème légendaire et envoûtant en s’appuyant sur la vie paysannes et les croyances s’y rapportant.
Ce premier volet donne le ton pour les suivants.

Personne ne peut soupçonner l’incroyable vie sur les rives de la Cantia.
Notre voyage commence au nord du pays Franc, à quelques kilomètres à l’ouest de Monasteriolum, la ville du petit monastère. Au pied de cette cité marchande coule la Cantia.
Poser le pied sur les berges de cet antique fleuve n’est pas chose aisée.
Avant d’entreprendre ce périple, il faut savoir que celui-ci ne sera pas exempt de dangers. Les plus angoissants étant les possibles rencontres d’êtres et de créatures échappées parfois des cauchemars de notre imaginaire.
C’est à la tombée de la nuit que commence la découverte du pays merveilleux. Mais n’y participe pas qui veut, il vous faut une invitation. C’est cette enfant qui vous l’accorde. Vous l’obtiendrez parce que vous avez le cœur pur. Plus en aval, vous découvrirez la dévotion la plus simple. Ces humbles paysans partageront avec vous leur quotidien. Chaque soir, ils remercient le soleil d’avoir illuminé leur journée de labeur.
Vous comprendrez rapidement que ce chemin recèle de sournoises embûches. Dans les environs d’Attinium, vous ne serez pas à l’abri de croiser un succube qui vous fera de fallacieuses promesses. Il mettra ainsi à l’épreuve votre moralité.
Une fois cette expérience passée, le monde magnifique de la Cantia s’ouvrira à vous.
Des paysages surgissant des contes de votre enfance, peuplés de personnages simples, tel ce berger menant son troupeau dans les molières proches de Stapulae, ou encore ces jeunes  pêcheuses de sauterelles.
Puis apparaît l’estuaire de la Cantia, et c’est déjà la fin de votre voyage. L’océan vous accueille. Au-delà de l’horizon se devinent les terres d’Albion, un pays également propice à l’univers féérique…
Ceci n’est qu’un volet des trésors cachés de la Cantia. À l’est, d’autres ombres, d’autres gens…
à suivre…

Montreuil-sur-Mer au temps des Misérables

Montreuil-sur-Mer au temps des Misérables

L’histoire du roman des Misérables est une aventure extraordinaire. Pour Victor Hugo qui dut s’y reprendre à deux fois pour rédiger son œuvre, pour les éditeurs Lacroix à Bruxelles et Pagnerre à Paris qui publient les dix tomes de l’édition originale en avril, mai et juin 1862 avec de fructueux bénéfices, enfin pour les lecteurs qui s’arrachent les volumes et se divisent très vite en camps irréductibles : hugolâtres, hugophobes, critiques bienveillants, jaloux ou acerbes. La division du roman en cinq livres met d’emblée en valeur les rôles principaux : Fantine, Cosette, Marius et Jean Valjean… Certains sont devenus des noms communs : une cosette, un gavroche, un javert, une thénardier. Le roman contient ainsi toute une hiérarchie de personnages allant de Monseigneur Myriel à des personnages de second voire de troisième plan avec Madame Victurnien, Bamatabois, les sœurs Simplice et Perpétue, Maître Scaufflaire sans oublier ces personnages sans nom comme la surveillante d’atelier, le barbier… Le roman étant lu jusqu’à la dernière page qui se souvient de Marguerite ?

Jean-Marie Monnet

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